p À PROPOS DE LA FRANCOPHONIE

 

 

Historique

 

20 mars 1970, date de création de l'Agence de coopération culturelle et technique (ACCT)

Sous l'impulsion de trois chefs d'État africains, Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Habib Bourguiba de Tunisie, Hamani Diori du Niger et du Prince Norodom Sihanouk du Cambodge, les représentants de 21 États et gouvernements ont signé à Niamey, le 20 mars 1970, la Convention portant création de l'Agence de coopération culturelle et technique (ACCT). Nouvelle organisation intergouvernementale fondée autour du partage d'une langue commune, le français, elle est chargée de promouvoir et de diffuser les cultures de ses membres et d'intensifier la coopération culturelle et technique entre eux. La convention de Niamey indique que l'ACCT doit être l'expression d'une nouvelle solidarité et un facteur supplémentaire de rapprochement des peuples par le dialogue permanent des civilisations.

 

De l'ACCT à l'Organisation internationale de la Francophonie

Le projet francophone a considérablement évolué depuis la création de l'Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), seule organisation intergouvernementale de la Francophonie issue de la Convention de Niamey en 1970, devenue l'Agence de la Francophonie en 1995. Compte tenu de son statut intergouvernemental exclusif, il a été décidé en 1999 de retenir comme appellation d'usage : Agence intergouvernementale de la Francophonie.

Les Sommets des chefs d'État et de gouvernement des pays ayant le français en partage se réunissent depuis 1986. Ils impulsent une dynamique et orientent l'action des opérateurs de la coopération francophone vers les enjeux identifiés comme prioritaires pour l'avenir de la Communauté francophone.

Afin de donner à la Francophonie sa pleine dimension politique, les chefs d'État et de gouvernement décident en 1995 à Cotonou de créer un poste de Secrétaire général, clé de voûte du système institutionnel francophone. Celui-ci est élu au Sommet de Hanoi en 1997 en la personne de M. Boutros Boutros-Ghali, ancien secrétaire général des Nations unies. En 1998, la Conférence ministérielle réunie à Bucarest a pris acte de la décision du Conseil permanent d'adopter l'appellation "Organisation internationale de la Francophonie".

À Beyrouth, (Liban, octobre 2002), M. Abdou Diouf, ancien Président de la république du Sénégal, est élu Secrétaire général de la Francophonie.

À Ouagadougou, en 2004, réunis en Xe Sommet, les chefs d'État et de gouvernement ont approuvé les nouvelles missions stratégiques de la Francophonie et ont pris la décision de parachever la réforme institutionnelle afin de mieux fonder la personnalité juridique de l'Organisation internationale de la Francophonie et de préciser le cadre d'exercice des attributions du Secrétaire général.

À Antananarivo, la Conférence ministérielle de la Francophonie a adopté, le 23 novembre 2005, une nouvelle "Charte de la Francophonie" qui donne à l'Agence de la Francophonie, l'appellation d'Organisation internationale de la Francophonie.

 

 

L'Organisation internationale de la Francophonie

 

Présentation

L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une institution fondée sur le partage d'une langue et de valeurs communes. Elle rassemble 53 États et gouvernements membres et a admis 10 observateurs. Elle conduit des actions dans les domaines de la politique internationale et de la coopération multilatérale.

L'Organisation internationale de la Francophonie agit pour que les pays du Sud et en transition acquièrent les moyens de maîtriser le processus de leur développement et parviennent à générer leur propre dynamique par un développement humain et social durable et équitable. À cet effet, elle mène des actions politiques et de coopération multilatérale, selon une programmation quadriennale.

La communauté francophone s'est dotée en novembre 2004, à l'occasion du Xe Sommet de la Francophonie, d'une feuille de route claire et inédite, fixant, pour une période de dix ans, les axes stratégiques de son intervention et les domaines prioritaires de son action multilatérale : promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique ; promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l'Homme ; appuyer l'éducation, la formation, l'enseignement supérieur et la recherche ; développer la coopération au service du développement durable et de la solidarité.

Le Secrétaire général de la Francophonie

 

Le Secrétaire général, clé de voûte du dispositif institutionnel de la Francophonie, dirige l'Organisation internationale de la Francophonie. Il conduit l'action politique de la Francophonie, dont il est le porte-parole et le représentant officiel au niveau international.

Le Secrétaire général est responsable de l'animation de la coopération multilatérale francophone.

Abdou Diouf a été élu le 20 octobre 2002 par le IXe Sommet de La Francophonie (Beyrouth, Liban), Secrétaire général de la Francophonie. Il a succédé à Boutros Boutros-Ghali, qui a occupé cette fonction de janvier 1998 à décembre 2002.

L’action du Secrétaire général est soutenue par quatre représentations permanentes auprès des Nations Unies (Genève et New York), de l’Union européenne (Bruxelles) et de la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies (Addis-Abeba), ainsi que d’une représentation spéciale à Abidjan (Côte d’Ivoire).

 

 

Les États et gouvernements membres et observateurs

 

53  États et gouvernements membres

Albanie, Andorre, Belgique, Bénin, Bulgarie, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cameroun, Canada, Canada-Nouveau-Brunswick, Canada-Québec, Cap-Vert, Centrafrique, Communauté française de Belgique, Comores, Congo, Congo (Rep. Démocratique du), Côte d’Ivoire, Djibouti, Dominique (Commonwealth de la), Égypte, France, Gabon, Grèce, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée-Équatoriale, Haïti, Laos, Liban, Luxembourg (Grand-Duché de), Macédoine, Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Moldavie, Monaco, Niger, Roumanie, Rwanda, Sainte-Lucie, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Seychelles, Suisse, Tchad, Togo, Tunisie, Vanuatu, Vietnam

10 États observateurs

Arménie, Autriche, Croatie, Géorgie, Hongrie, Lituanie, Pologne, République Tchèque, Slovaquie, Slovénie

 

 

Le système institutionnel

 

Les Sommets

La Conférence des chefs d'État et de gouvernement des pays ayant le français en partage, communément appelée Sommet, est l'instance suprême de la Francophonie. Le Sommet se réunit tous les deux ans. Il est présidé par le chef d'État ou de gouvernement du pays hôte du Sommet jusqu'au Sommet suivant.

Il statue sur l'admission de nouveaux membres de plein droit, de membres associés et de membres observateurs à l'OIF.

Le Sommet définit les orientations de la Francophonie de manière à assurer son rayonnement dans le monde.

Il adopte toute résolution qu'il juge nécessaire au bon fonctionnement de la Francophonie et à la réalisation de ses objectifs. Il élit le Secrétaire général.

Dix Sommets de la Francophonie depuis 1986

• Paris (France, 1986)

• Québec (Canada-Québec, 1987)

• Dakar (Sénégal, 1989)

• Chaillot (France, 1991)

• Grand Baie (Maurice, 1993)

• Cotonou (Bénin, 1995)

• Hanoi (Vietnam, 1997)

• Moncton (Canada-Nouveau-Brunswick, 1999)

• Beyrouth (Liban, 2002)

• Ouagadougou (Burkina Faso, 2004)

C'est en Roumanie, le premier des treize pays francophones d'Europe centrale et orientale à avoir été admis au sein de l'OIF, que se tiendra la XIe Conférence des chefs d'État et de gouvernement ayant le français en partage.

La Conférence, plus connue sous le nom de "Sommet de la Francophonie", se réunira les 28 et 29 septembre 2006 à Bucarest et accordera au thème de l'éducation et des technologies de l'information et de la communication une place centrale.

 

La Conférence ministérielle de la Francophonie

La Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) se réunit entre les Sommets afin d'assurer la continuité politique. Les membres des Sommets y sont représentés par leur ministre des Affaires étrangères ou le ministre chargé de la Francophonie.

Cette Conférence a pour mission de veiller à l'exécution des décisions arrêtées lors d'un Sommet et de préparer le Sommet suivant. Elle se prononce sur les grands axes de l'action multilatérale francophone. En outre, elle recommande au Sommet l'admission de nouveaux membres et de nouveaux membres associés.

La Francophonie s'appuie également sur les travaux et les recommandations de deux Conférences ministérielles permanentes : la Conférence des ministres de l'Éducation nationale des pays ayant le français en partage (CONFEMEN) et la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports des pays ayant le français en partage (CONFEJES) ; et de Conférences ministérielles sectorielles (dix-huit depuis 1971).

La prochaine Conférence ministérielle sectorielle portera sur la prévention des conflits et la sécurité humaine et se tiendra à Saint Boniface (Manitoba, Canada) en mai 2006.

 

Le Conseil permanent de la Francophonie

Le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) est l'instance chargée de la préparation et du suivi du Sommet. Il est présidé par le Secrétaire général de la Francophonie et composé des représentants personnels dûment accrédités par les chefs d'État ou de gouvernement membres des Sommets. Autant que de besoin, le Secrétaire général réunit le Conseil permanent.

Le Conseil permanent a notamment pour missions de veiller à l'exécution des décisions prises par la Conférence ministérielle ; d'examiner les propositions de répartition du Fonds multilatéral unique (FMU) et d'exercer son rôle d'animateur, de coordonnateur et d'arbitre. Il dispose à cet effet des commissions suivantes : la commission politique, la commission économique, la commission de coopération et de programmation et la commission administrative et financière.

 

L'Assemblée consultative

L'Assemblée parlementaire de la Francophonie est l'assemblée consultative de la Francophonie.

 

Les 4 opérateurs

Les opérateurs de la Francophonie mettent en œuvre les décisions prises lors de chaque Sommet en fonction de leurs domaines de compétences. L'OIF s'appuie ainsi sur quatre opérateurs : l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF), TV5 Monde, l'Université Senghor d'Alexandrie, l'Association internationale des maires francophones (AIMF).

 

Quelques liens internet de la Francophonie

Organisation internationale de la Francophonie : www.francophonie.org

Journée internationale de la Francophonie: www.20mars.francophonie.org

La Francophonie en images: www.francophonie.org/images

Jeu éducatif: "Voyage francophone": www.jouer.francophonie.org

Centre international de documentation et d'information de la Francophonie (Cifdi): www.cifdi.francophonie.org

Forum sur le pluralisme culturel: www.planetagora.org/forum.html

Médiaf, réseau des médias francophones: www.mediaf.org

Portail de la jeunesse francophone: www.jeunesse.francophonie.org

Médiaterre, système d'information mondial pour le développement durable: www.mediaterre.org

Portail des professeurs de français: www.franc-parler.org

Agence universitaire de la Francophonie (AUF): www.universites.francophonie.org

TV5: www.tv5.org

TV5, Espace enseignants: www.tv5.org/enseignants

Université Senghor: www.usenghor-francophonie.org

Association internationale des maires francophones (AIMF): www.aimf.asso.fr

Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF): www.apf.francophonie.org

Jeux de la Francophonie: www.jeux.francophonie.org

OING francophones: http://ong-francophonie.net